Notre Dame d'Etang



Notre Dame d’Etang» est évoquée par Louis Bertrand dans la première préface de «Gaspard de la Nuit», dans des vers daté du 3 septembre 1827 ( publiés dans «Le Provincial» le 15 mai 1828, page 24, signés J. L. Bertrand sous le titre «Notre Dame de l’Etang» - Cargill Sprietsma « Œuvres Poétiques - La Volupté, p. 49/50), et dans un récit intitulé «Notre Dame d’Etang», a lui attribué par Jean Richer («La France littéraire» février 1833,V,p 406-410 H. H. POGGENBURG, OC p 453 ). Ce dernier texte est conforme à la légende locale.

Celle-ci veut qu’en 1435 - 1436, un bœuf, paissant un herbage toujours plus verdoyant sur la « montagne», soit à l’origine de la découverte après fouilles d’une statuette miraculeuse, vraisemblablement d’origine aragonaise, peut-être apportée en Bourgogne par l’Abbé de Saint Bénigne, Raymond (1233-1241), originaire d’Aragon.. De nombreux miracles s’ensuivirent ( guérisons multiples, enfant ressuscité (1648), paralysée guérie (1670), etc…) et un pèlerinage très fréquenté ( six mille personnes le 6 mai 1596 - Saint François de Sales et Jeanne de Chantal -1604, Louis XIV - 1650 ). En réalité ce pèlerinage est attesté dès 1372 par la visite de Philippe le Hardi.
De 1817 à 1848, le site devenu propriété privée, est peu fréquenté. Il faudra attendre le rachat de la chapelle de la «Montagne» par la paroisse de Velars en 1873 pour que l’abbé Javelle fasse édifier une nouvelle chapelle ( dans laquelle l’ancienne est intégrée ), surmontée d’une statue monumentale de la Vierge, dominant la vallée de l’Ouche.





Cet édifice, construit en pierres gélives, est fermé depuis l’an 2000 pour raisons de sécurité. Auparavant, la liberté d’accès avait permis bien des déprédations. A proximité, une croix en fer marque (?) l’emplacement de la découverte virginale.



Quant à la vierge miraculeuse, elle trône toujours dans une niche grillée de l’Eglise de Velars sur Ouche, généralement fermée, mais dont on peut demander la clé au secrétariat de la toute proche mairie.

La source Sainte Anne ( ou à la Sotte) sur le chemin processionnel :