Saint Bénigne


" La basilique, dont la construction avait été ordonnée par Saint-Grégoire, dura jusqu'en 535.Le bâtiment tombant en ruine sous Charles le Chauve, l'évêque Isaac le remplaça en 870 par une basilique nouvelle. A la fin du Xème siècle, le construction menaçant ruines une nouvelle fois et les moeurs se relâchant, l'évêque Brun de Roucy fit appel au zèle religieux de Mayeul, abbé de Cluny, qui dépêcha un groupe de douze moines à la tête duquel Guglielmo da Volpiano, dit Guillaume de Volpiano, qui vint à Dijon faire un bilan des travaux à effectuer. Le 16 des calendes de mars 1001/02 fut placée la première pierre d'un nouvel édifice mesurant cent mètres de long, possédant 121 colonnes et soixante dix fenêtres, béni le 3 novembre 1016.



L'église, remaniée par deux fois, une première sous la direction de l'abbé Jarenton vers 1100 et, quarante ans plus tard, à la suite du grand incendie qui ravagea Dijon en 1137, fut pourvue en 1147 d'un portail très orné. Le 21 février 1271, la chute du choeur entraîna la destruction de l'édifice à l'exception de la rotonde. L'abbé Hugues d'Arc entreprit la reconstruction complète de l'église à compter du 7 février 1280. Consacrée le 28 avril 1288 et bénie le 27 avril 1300, l'église, devenue cathédrale, est celle que nous voyons actuellement, amputée de la rotonde détruite à compter du 1er mars 1792.






La flèche actuelle -ci-dessus -, élevant sa pointe à quatre vingt treize mètres au-dessus du sol avec cinquante-cinq mètres de pyramide au-dessus de la toiture a été construite en 1894 par Charles Suisse. Elle n'a donc pu être contemplée par Louis qui, en 1815, habitait, avec toute sa famille, 14, Rempart de la Miséricorde.

Voici une vue prise de cette adresse :