La chapelle de Saint-Jacques de Trimolois



La chapelle de Saint-Jacques de Trimolois (ou Trémolois) n’était déjà plus qu’un souvenir à l’époque de Louis.Elle seule avait survécu à la destruction du village, situé entre Larrey et Chenôve. Isolée dans le vignoble, elle devait prendre en dernier lieu le nom de Saint-Jacques des Vignes. Mais pour plus de détails, reprenons les termes utilisés par Charles Oursel dans sa monographie intitulée : « L’église Notre-Dame de Dijon » :

« Diverses communications de M. l’abbé Maurice Chaume à la Commission des Antiquités de la Côte d’Or sur les anciennes paroisses de Dijon ont montré qu’apparait dans les textes, en 801, dans la banlieue sud de Dijon, une église et une paroisse Saint-Jacques de Trimolois. L’église était encore représentée, à la veille de la Révolution, par un petit édifice dont nous possédons des dessins et un plan ; il semble, d’après le lavis dû au talent de l’archéologue Baudot, que la partie orientale de l’église, si l’on en juge par le profil tréflé des fenêtres, ait été remaniée au début du XIII° siècle. Démolie définitivement peu après 1798, l’église Saint-Jacques de Trimolois a complètement disparu, et son emplacement exact n’a pas encore été reconnu.

Avant le milieu du XII° siècle, d'autre part, se développe au nord du "Castrum Divionense" un nouveau marché, un "Forum" sur lequel est élevée une chapelle Sainte-Marie, d'origine probablement ancienne, et dont l'église-mère est Saint-Jacques de Trimolois. Après l'incendie de Dijon en 1137, Notre-Dame du Marché est enfermée dans la nouvelle muraille et devient une paroisse urbaine. Ce n'était, semble-t-il, qu'une modeste église : deux bulles des papes Adrien IV et Alexandre III, confirmant en 1156, puis en 1172, les biens de la collègiale Saint-Etienne, mentionnent la chapelle Notre-Dame du Marché : "confirmamus capellam S. Jacobi de Tremoleto, cum Capella Sancte Marie de Foro."





le croquis de Baudot