"Octobre" - Sainte-Anne



Dans un pré-texte du poème "Octobre", publié par le "Spectateur" le 5 octobre 1830, Louis fait mention de l'église Sainte-Anne de Dijon :

" Les petits savoyards sont de retour, et déjà leur jeune voix a frappé l'écho sonore de notre quartier. Les hirondelles suivaient le printemps ; ils précèdent l'hiver. La pluie intermittente qui bat nos vitres, la cloche de Sainte Anne qui tinte plus mélancolique, la mendiante qui remue les cendres de sa chaufferette..."

La voici :






 
Construite de 1699 à 1708, elle est celle du couvent des Bernardines, devenu à compter de 1803, l'orphelinat de la ville de Dijon. Nul doute que par ces quelques mots Louis évoque sa tristesse et sa solitude d'orphelin d'un père dont il disait le 1er mars 1828 (Lettre à F. Gelez, propriétaire à Montbard) qu'il avait été :" bon époux, bon père, bon ami, bon citoyen, honnête homme".




 

Ce dôme recouvert de feuilles de cuivre, en remplacement de tuiles, date de 1848. Louis ne l'a donc pas connu.