Alchimie


Née près des pentes mosaïques du  Sinaï où " l’aiglon brise la coquille de son œuf ", l’alchimie (el-kimyâ - de « Khem », le « pays noir » désignant l’Egypte dans l’ Antiquité) marque assurément « Gaspard de la Nuit » de la profonde empreinte de l'hexagramme étoilé de Salomon ( "véritable somme de la pensée hermétique" selon Chevalier et Gheerbrant - Dictionnaire des Symboles ). 








Macrocosme ( la Nature - " j’étudiai donc la nature " ) et microcosme ( l’Homme -  " j‘étudiai les monumens des hommes " ) - l'Art, propre de l'homme n'est que "le singe de la nature" dixit Robert Fludd - s’y  mêlent aux références personnelles explicites ( Paracelse, Vicot, Lulle, Flamel ), à la terminologie hermétique ( salamandre, cornue, cerf, chat, Roi ( soufre) = soleil = or , et Reine ( mercure) = lune = argent, etc… ), aux quatre éléments primordiaux  traditionnels ( Eau, Terre, Air, Feu), et aux phases de la technique opérative du « Philosophe » dans les affres de la création ( « L’alchimiste »).


La Table d'Emeraude


 Les six livres, agrémentés d'étoiles ( "Je le prie - le metteur en pages - de ne pas oublier dans la mise en page les étoiles que j'ai figurées dans le manuscrit..."), encerclés par l’Ouroboros -  « image du cycle hermétique et de l’Œuvre accomplie » - Fulcanelli - (  " A M. Victor Hugo " ouvrant le recueil et " A M. Charles Nodier " le clôturant, sont tous deux datés du 20 septembre 1836 ) composent ainsi le symbole de la réussite du "Grand Magistère" bertrandien.


L'Ouroboros